L’alimentation et l’éclairage, piliers de la santé mentale
L’équilibre délicat de notre santé mentale mérite toute notre attention, surtout en cette période compliquée où nos habitudes de vie sont mises à mal par la séquence pandémique, chez les adultes mais aussi chez les enfants. Plusieurs facteurs conditionnent notre état psychologique au quotidien, certains étant plus connus que d’autres. Votrejournal.net braque aujourd’hui les projecteurs sur deux piliers de la santé mentale : l’alimentation (le système digestif est notre deuxième cerveau) et l’éclairage (notre horloge interne est régulée par la lumière du jour).
Le régime méditerranéen : quand l’aliment nourrit le mental
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le contenu de notre assiette impacte (indirectement) notre moral. Ne dit-on pas du système digestif qu’il est notre deuxième cerveau ? Peu d’études se sont intéressées à la chose. Les conseils que nous allons vous donner dans cette partie feront donc appel au bon sens et aux témoignages. Commençons par une « banalité » : le meilleur régime alimentaire pour votre santé est celui qui comble tous vos besoins quotidiens, sans risquer les carences et sans excès. Si l’on prend en considération le rapport entre l’effort et le bénéfice, c’est sans doute le régime alimentaire dit « méditerranéen » qui remportera la palme d’or.
Il est même couramment préconisé par les psychologues et les psychiatres pour son côté « solaire », gorgé de vitamine D et de saveurs marines. Parmi les apports nutritifs du régime méditerranéen, certains sont scientifiquement connus pour limiter les symptômes de la dépression, comme :
- les acides gras oméga-3 ;
- la vitamine D ;
- méthylfolate ;
- s-adénosylméthionine.
Le régime méditerranéen n’impose pas un programme alimentaire strict. Il admet une certaine flexibilité en fonction de vos goûts et de vos objectifs. Il fait appel aux aliments suivants :
- beaucoup de fruits et de légumes ;
- des céréales complètes ;
- des pommes de terre ;
- des céréales ;
- des haricots et légumineuses ;
- des noix et des graines ;
- de l’huile d’olive ;
- des quantités faibles à modérées de produits laitiers, de poisson et de volaille ;
- très peu de viande rouge ;
- des œufs, jusqu’à quatre fois par semaine ;
- du vin, sans dépasser un verra par jour.
L’éclairage : pilier du rythme circadien
C’est une donnée capitale qui conditionne à bien des égards notre qualité de vie et notre état de santé et pourtant, le rôle de l’éclairage dans la régulation de l’horloge interne humaine est largement méconnu. Pour faire simple, notre rythme circadien agit en chef d’orchestre, commandant notre sommeil, notre éveil, notre humeur, nos niveaux d’énergie et nos envies (loisirs et libido). Cet équilibre délicat est assuré par deux principales hormones : la mélatonine, dite « hormone du sommeil », et la sérotonine, qui nous rend alerte.
La production de la mélatonine s’active lorsque l’éclairage auquel nous sommes exposés est faible ou nul, renvoyant donc à la nuit qui est censée nous apporter le repos. La sérotonine, quant à elle, afflue lorsque nous nous exposons à la lumière du jour. Elle nous sort de la torpeur du matin et nous donne l’énergie nécessaire pour des journées productives. Seulement voilà, plusieurs facteurs se conjuguent pour mettre à mal cet équilibre :
- En automne et surtout en hiver, le taux d’ensoleillement a tendance à chuter, ce qui impacte les niveaux de sérotonine, conduisant à une somnolence diurne, mais aussi à des symptômes dépressifs ;
- Les personnes qui travaillent de nuit (et dorment la journée) n’ont pas l’occasion de s’exposer à la lumière du jour ;
- Certaines régions connaissent un faible ensoleillement toute l’année, ce qui met le rythme circadien à rude épreuve.
Comment remédier à ce contretemps et retrouver une vie normale ? Vous pouvez opter pour la luminothérapie, en vous exposant à des lampes spéciales imitant la lumière naturelle à raison d’une demi-heure chaque matin. Cet article sur Weeza vous propose un comparateur des meilleurs lampes de luminothérapie.