Le prochain rempart contre les cyberattaques sera-t-il suffisamment solide ?
Lorsque vous vous introduisez dans le monde de l’informatique, il existe plusieurs termes qui vous deviennent familiers. On parle ainsi de virus, d’antivirus, de périphériques, de mise à jour, de « cloud » et de plein d’autres termes qui heurtent souvent la logique des personnes qui n’y sont pas habituées. Le terme qui revient de plus en plus de nos jours dans les médias, c’est celui de « cyberattaque ». Aujourd’hui, les attaques cybernétiques vont au-delà des dommages qu’elles peuvent causer à de simples personnes, pour constituer un souci majeur pour les entreprises. Cela est d’actualité au point où l’on se demande si le prochain rempart contre les cyberattaques sera suffisamment solide pour que les victimes aient du répit pendant un moment.
Plan de l’article
Qu’est-ce qu’une cyberattaque ?
De façon générale, le terme cyberattaque fait référence à l’ensemble des actions menées dans un cyberespace, qui visent les informations ou des systèmes qui les traitent, en portant atteinte à leurs intégrités, à leurs disponibilités ou encore à leurs confidentialités. C’est un type d’attaque qui au-delà de simples menaces de virus, s’élève au niveau de grandes entreprises pour causer du tort à leurs systèmes informatiques. Les Pirates volent ainsi des données cruciales de ces entreprises pour les rançonner ou s’en servir contre eux. Des études sont alors réalisées presque tous les jours pour venir à bout de ce phénomène.
Le cloud, un moyen pour se mettre à l’abri des cyberattaques ?
Selon une étude réalisée en ligne par l’Usine Nouvelle, plus d’une entreprise sur deux reconnait avoir été victime d’une cyberattaque au cours des douze derniers mois. Toutefois, considérant le risque de se faire voler des données ou de voir leurs entreprises bloquées, ces entreprises ne sont pas forcément réceptives quant à la nécessité d’utiliser le cloud pour y stocker leurs données. Selon 36 % d’entre ces entreprises, le cloud renforce la sécurité. Mais 41 % pensent le contraire.
Cependant, les conclusions de cette étude rendent unanime tout le monde sur un point concret. Outre les contraintes financières, le facteur humain dans la sécurité informatique doit être pris en compte pour mener à bien cette lutte.
L’humain, futur rempart de la lutte contre les cyberattaques
Il est rare qu’une attaque de type cybernétique puisse se produire sans que l’utilisateur final, celui-là qui travaille sur son outil informatique intervienne. Autrement dit, pour qu’une cyberattaque marche, on vous envoie un mail ou un lien, sur lequel il faudra cliquer pour qu’au final le pirate informatique puisse disposer de vos identifiants et mots de passe personnels. Cela marche donc dans un contexte où l’utilisateur doit travailler avec rapidité et n’a pas toujours le temps de réfléchir.
Toutefois, si l’utilisateur final est prévenu et bien coaché, ce dernier peut apprendre à éviter ce genre de piège et ainsi devenir lui-même une solution à un problème qui perdure depuis longtemps. Alors, outre les mesures de sécurité telles que les antivirus et autres systèmes de sécurité, l’humain lui-même pourrait constituer un rempart solide contre les cyberattaques.