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Le malus écologiquer en France

D’ ici 2020, les automobilistes devront se conformer aux nouvelles normes environnementales et être encore plus vigilants sur les routes. Par exemple, depuis le début de l’année, tous les véhicules 100% électriques ne bénéficient plus d’un bonus écologique. Pour profiter du montant maximum de 6 000 euros, les acheteurs devront opter pour un véhicule 100% ne dépassant pas 45 000 euros. Ceux qui achètent des modèles d’un coût compris entre 45 000 et 60 000 euros bénéficieront d’une aide de 3 000 euros. Au-delà de cela, il n’y aura plus de bonus informe 20 Minutes.

Dans le même temps, éviter un malus sera plus compliqué. En termes d’émissions de CO2 dans le NEDC (New European Driving Cycle, qui compare les émissions entre véhicules), le premier niveau est passé de 117 g/km (50 euros) à 110 g. Au-delà, la taxe augmente à pleine vitesse pour tripler. Ainsi, pour 140 g de CO2 libérés par km, un automobiliste devra désormais payer 1 901 euros contre 690 euros en 2019. Mais dès le 1er mars, l’approbation WLTP (plus proche de la consommation réelle et émissions) seront prises en compte. Le seuil passera alors de 110 g/km à 138 g, mais peu de modèles gagneront. Quant au malus, il sera décapé. Il atteindra 20 000€ contre 12 500€ pour le moment.

L’ Europe suit les efforts des constructeurs

En matière de sécurité, le Ministère de l’intérieur prévoit d’augmenter le nombre de radars réels (capables de vérifier si un véhicule est bien assuré) tels que les radars leurres. Les opérateurs privés, qui utilisent des voitures non marquées, pourront également contrôler les vitesses. Le nombre de véhicules supplémentaires circulera dans un premier temps sur les routes de Bretagne, du Centre Val de Loire et des Pays de la Loire. Ensuite, d’ici la fin de l’année, ils voyageront également en Bourgogne-Franche-Comté, le Grand Est, les Hauts-de-France et la Nouvelle-Aquitaine.

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Les constructeurs automobiles devront également faire des efforts. La législation européenne impose sur eux un seuil d’émission de CO2 calculé sur l’ensemble de leurs ventes plutôt que sur leur catalogue. Si le calcul débute dès 2020, le policier européen prendra effet à partir de 2011 lorsque les émissions moyennes des ventes totales d’un fabricant dépassent 95 g/km.