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Quel taux pour un pret immobilier

Après deux mois d’augmentation, les taux ont diminué en juin, suite à la première baisse signalée par les institutions financières partenaires de Borrowt-Direct.com. Ce mouvement est notamment motivé par le retour d’un plus grand nombre de banques au segment du crédit au logement. Cela se produit après plusieurs semaines, lorsque l’endiguement a perturbé considérablement l’activité et forcé certains établissements à se retirer de ce segment ou à adapter leur processus de traitement en réorientant une partie des flux vers le financement des entreprises.

La concurrence renouvelée sur le marché immobilier se traduit par une baisse assez marquée des taux d’intérêt. L’ampleur de la diminution varie de 10 à 20 points de base selon le profil des emprunteurs. Les réductions de taux sont significativement plus visibles pour les acheteurs avec un excellent profil que pour ceux avec un record de haute qualité inférieur.

Depuis la publication, un retour des projets immobiliers et des demandes de prêt a été observé. Mais la reprise de la transaction et l’activité de financement s’accompagne d’une plus grande sélectivité dans le traitement des affaires. En particulier, certaines banques sont plus enclines à prioriser leurs clients en raison de la visibilité accrue des risques, mais sont réticentes à prendre de nouveaux clients, à l’exception de certains profils sécurisés.

Les institutions bancaires appliquent également de manière assez rigoureuse les recommandations du Conseil supérieur pour la stabilité financière (HCSF), une institution financière qui avait déjà eu un impact négatif sur la production de prêts avant la crise de Covid-19. « Ce risque, en outre, au-delà de l’exclusion plus cyclique d’un certain nombre de prêts. du marché du crédit au logement, les banques pour l’instant encore suspicion de cas de personnes travaillant dans des secteurs fortement touchés par la crise sanitaire. Il y a eu une augmentation assez importante de la non-acceptation des prêts, la plupart des banques refusant même d’examiner certains types de cas qu’elles auraient déjà acceptés », déclare Alban Lacondemine, président fondateur de Emprunts Direct.

« Cette plus grande sélectivité aura un impact certain sur l’octroi des prêts. L’écart entre la demande exprimée en immobilier et la demande transformée pourrait ainsi s’accroître. Alors que les premiers devraient rester relativement forts, les conséquences de l’application des critères HSCF, les restrictions de prêts sur certains secteurs particulièrement exposés à Covid-19 devraient compresser mécaniquement les seconds », poursuit-il.

« A ces éléments s’ajoute la baisse, au début du trimestre, du taux d’usure appliqué par la Banque de France, qui exclut de facto un nombre important de cas à long terme. Cette tendance, associée à une baisse mécanique de la demande pendant le confinement et à une augmentation implicite du taux de refus des banques, aura une forte incidence sur la production globale de crédit », conclut-il.