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Quelles démarches pour louer un meublé ?

Le développement de plateformes numériques spécialisées dans la location saisonnière a simplifié le jeu. De plus en plus de gens pensent à louer leur résidence principale, si ce n’est qu’en leur absence. Mais il peut aussi s’agir d’une dépendance ou d’un étage selon la structure de votre logement. Le but de cette opération est de donner une valeur locative à un bien qui est normalement un centre de coûts. Voyons ensemble quelles sont les dispositions légales et fiscales pour louer légalement votre résidence principale. Vous pouvez également écouter cet article

Consultez ce post en format podcast audio. Cette vidéo fait partie d’une série d’analyses de tous les thèmes importants de la gestion de patrimoine et de la gestion privée.

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Louez votre les procédures de résidence, administratives et juridiques

Ici, nous parlons de la location de sa résidence principale, au sens des propriétaires. Les règles dont nous discuterons ensemble ne concernent pas le cas de sous-location (lorsque le bailleur est le locataire de la propriété).

Si vous habitez dans une copropriété, vous devrez d’abord vérifier que le règlement copro n’interdit pas la location saisonnière. Il n’est pas rare de trouver dans ces règlements une clause dite exclusive du logement bourgeois incompatible avec la rotation des locataires. Si rien n’est spécifié, vous pouvez procéder tranquillement à la location de votre propriété.

En raison de son statut de location meublée, vous devrez déposer une déclaration d’activitéLMNPauprès du greffe du tribunal de commerce au moyen du formulaire P0i. Le logement doit également inclure uncertain nombre d’installationsafin de répondre au statut delocation meublée .

Vous le saviez ?

Absence de déclaration préalable à la mairie

À l’heure actuelle, comme il s’agit de la location de la résidence principale, il n’y a pas de déclaration préalable ou d’enregistrement en ligne dans certaines villes à effectuer sur un changement dans l’attribution de la propriété.

Traitement fiscal de la location d’une résidence principale

En tant que location meublée, le revenu perçu (loyer) est entièrement imposable en vertu du régime des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), ainsi qu’un investissement immobilier dans la location meublée traditionnelle.

Selon le niveau de revenu ou l’option choisie par le contribuable dans sa déclaration de revenu, le régime applicable sera le suivant :

  • soit au régime réel. Dans ce cas, il est impératif que le bien soit inscrit au bilan doit être évité afin d’éviter le rétablissement de la loyers fictifs correspondant aux périodes d’occupation par le bailleur en revenu imposable. enregistré : seuls les frais et dépenses attachés exclusivement à la location sont déductibles : CFE, commissions d’agence, frais de publicité, consommation d’eau et d’énergie des locataires sur justifications.Attention tout de même car les dépenses liées au bien (amortissement, intérêt sur prêt, impôt foncier…) et les frais de location correspondant aux périodes d’occupation par le bailleur ne sont pas déductibles. Cela réduit considérablement l’attrait fiscal de la transaction en l’absence de comptabilisation de l’amortissement.
  • Soit au régime micro-BIC (seulement si les recettes sont inférieures à 70 000€ hors taxes ou 170 000€ hors taxes pour les chambres d’hôtes et le tourisme meublé classé). L’occupation personnelle n’est pas considérée comme un revenu et l’allocation de 50 % (soit 71 % pour les chambres d’hôtes et le tourisme meublé classé) est applicable dans son intégralité.

Exemption pour la location à un locataire qui en fait sa résidence principale

Vous pouvez avoir une partie privée dans votre résidence principale qui peut être louée toute l’année, comme une dépendance ou un étage isolé. Dans ce cas, vous devrez établir un contrat de location traditionnel avec votre locataire. Sachez que le revenu locatif d’une partie de la résidence principale est exonéré des cotisations d’IR et des cotisations d’entreprise si vous remplissez les conditions suivantes :

  • les chambres louées constituent la résidence principale du locataire ou s’il s’agit de la résidence temporaire d’un employé saisonnier ;
  • le locateur réduit la nombre de pièces qu’il occupe dans son logement principal ;
  • le prix de location doit être fixé dans les limites raisonnables, ou à titre indicatif d’un loyer annuel par mètre carré de la surface utilisable, hors charges, qui n’excède pas un plafond fixé pour 2019 à 187€ en Ile-de-France et 138€ dans les autres régions (Article 35 bis I de l’impôt général Code).

Exonération possible pour la location saisonnière

Les

personnes qui louent normalement une ou plusieurs pièces dans leur logement principal pour accueillir des personnes de passage sont exonérées de l’impôt sur le revenu lorsque le revenu locatif, tous les avantages combinés, ne dépasse pas 760€ TTC par année. Il s’agit des chambres d’hôtes (art. 35 bis II du Code général des impôts). Cette exemption peut être combinée à une exemption prévue pour la location aux élèves pendant l’année scolaire et aux touristes pendant l’année scolaire.

Autres impôts à payer par le locateur

De plus, la fourniture de la location meublée d’une partie du logement principal n’a pas d’incidence sur l’attribution de votre propriété. Elle est toujours considérée comme un bien de jouissance pour le bailleur. Il devra donc toujours payer la taxe sur le logement et l’impôt foncier s’il était occupant la propriété le 1er janvier de l’année. Seules les municipalités peuvent exonérer de la taxe sur le logement et l’impôt foncier des chambres d’hôtes dans les zones de revitalisation rurale.

TVA

En tant que particulier, les loyers et services fournis ne sont pas soumis à la TVA. Cela peut être le cas si les conditions suivantes sont remplies :

  • la location est habituelle et régulière,
  • la location est accompagnée de trois services para-hôteliers tels que le petit déjeuner, le ménage quotidien, la fourniture de linge ou la réception.

Dans ce cas, il y a une franchise de TVA pour l’éviter, si le revenu annuel reste inférieur à 82 800€.

CFE

Lorsque le locataire occupe le bien comme résidence principale et que le loyer est raisonnable, le bailleur n’est pas responsable envers la CFE. C’est aussi le cas lorsque nous sommes confrontés à un tourisme classé meublé.

Louer votre résidence principale : traitement social La

location d’une partie de la résidence principale à un locataire qui l’occupe en tant que résidence principale est en principe non soumis à des cotisations de sécurité sociale.

Toutefois, la location saisonnière fait l’objet de cotisations sociales dans le cas où les recettes provenant de la location saisonnière excèdent 23 000€ par année civile. Je voudrais attirer votre attention sur le fait que la loi de finances 2020 a supprimé l’exigence d’inscription au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) en tant que société de location meublée !

Puis-je louer votre résidence principale sur Airbnb ?

La réponse est oui. Vous avez la possibilité de placer votre résidence principale sur une plateforme de location telle qu’Airbnb. Si vous êtes propriétaire, vérifiez que la copropriété ne l’exclut pas sous peine d’avoir des problèmes.

D’ autre part, si vous êtes locataire, deux cas sont possibles :

  • le bail prévoit la possibilité de sous-location. Si le règlement en copropriété le permet, vous aurez la possibilité de vous livrer à la location meublée de votre résidence principale pendant vos absences,
  • si le bail ne pas le permettre, vous devrez avoir le consentement exprès du propriétaire afin de sous-louter la propriété. D’autre part, la location Airbnb est impossible pour les locataires de logements sociaux.

Avertissements : L’information contenue dans nos articles et guides est par nature générique. Ils ne tiennent pas compte de votre situation personnelle. Par conséquent, elles ne peuvent en aucun cas constituer des recommandations personnalisées pour la réalisation d’opérations d’achat ou de vente d’instruments financiers ou être traitées comme des services de conseil en investissement financier. Le lecteur est seul responsable de l’utilisation des informations fournies, sans aucun recours contre les éditeurs du site legira.fr n’est pas possible. La responsabilité du site legira.fr et de ses auteurs ne peut en aucun cas être engagée en cas d’erreur, d’omission ou d’investissementinopportun.