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Assurance habitation : les critères pour bien choisir

L’assurance habitation fait partie de ces contrats les plus souscrits par les Français. En quoi consiste-t-elle ? Est-elle obligatoire ou peut-on faire sans ? Quels sont les critères à prendre en compte pour une couverture efficace en cas de sinistre ?

Qu’est-ce qu’une assurance habitation ?

Comme son nom le laisse à penser, l’assurance habitation est une police couvrant les dommages matériels causés au logement du souscripteur. Cela peut être un dégât des eaux ou un incendie par exemple.

Ce type d’assurance comprend également une garantie responsabilité civile permettant de couvrir les dommages infligés à un tiers par un élément de l’habitation. Par exemple, si le mur de séparation avec l’espace public de votre propriété venait à s’effondrer sur une voiture, c’est votre assurance habitation qui couvre les dommages occasionnés au véhicule.

Bien évidemment, comme bien d’autres assurances, seuls sont pris en considération les dommages qui ne sont pas intentionnels.

L’assurance habitation est-elle obligatoire ?

En théorie, le propriétaire d’un logement n’a aucune obligation à souscrire à une assurance habitation.

Dans la réalité, rares sont ceux qui prennent le risque de ne pas assurer leur bien immobilier. En effet, en l’absence de souscription, si le logement venait à être partiellement ou totalement détruit, le montant des réparations serait intégralement à la charge du propriétaire.

Qui se risquerait donc à se retrouver du jour au lendemain à la rue parce que sa maison est détruite par un incendie et que celle-ci n’était pas couverte par un contrat ?

Par contre, si vous êtes locataire ou copropriétaire, la souscription au minimum à une garantie responsabilité civile auprès de votre assureur est obligatoire. Elle permet la prise en charge des dommages que vous pourriez occasionner.

Quels critères pour choisir votre assurance habitation ?

Comme pour bien d’autres contrats, le choix de votre future assurance multirisque habitation (MRH) doit se faire en prenant en compte un certain nombre critères. Parmi ceux-ci, la surface à assurer, la valeur de vos biens, les plafonds des garanties, les éventuelles franchises ou encore les exclusions.

La surface et le nombre de pièces de votre logement

De manière logique, le coût d’une multirisque habitation est différent si vous résidez dans un studio ou dans un T6. En effet, votre contrat prend en compte à la fois la surface, mais également le nombre de pièces de votre bien immobilier.

En la matière, il faut d’ailleurs systématiquement exclure du décompte les WC, la salle de bain, la cuisine et tous les espaces de moins de 7 m². Ces pièces ne sont en effet pas considérées comme telles pour l’assureur.

Par ailleurs, un salon salle à manger comme on en trouve dans beaucoup de maisons modernes peut être considéré comme deux pièces, et ce, même s’il n’y a aucune séparation physique, mais uniquement si chacun des espaces présente une surface minimum et des équipements distincts.

Enfin, comme pour la Loi Carrez, ne sont prises en compte que les surfaces dont la hauteur sous plafond est d’au moins 1,80 mètre.

La valeur de vos biens

Si l’assurance habitation couvre les dommages infligés au bâti, elle peut également s’étendre à tous les biens se trouvant à l’intérieur du logement.

Il est donc très important d’estimer au plus juste la valeur de tout ce qui s’y trouve. La grosse erreur est de ne s’attacher qu’à l’électroménager et au mobilier. Ceux-ci représentent effectivement une valeur importante. Il faut toutefois prendre en compte tout le reste, du luminaire à la serviette de toilette.

Les plafonds des garanties, franchises et exclusions

Dernier point à regarder avec la plus grande attention, tout ce qui touche aux plafonds des garanties, aux franchises et aux exclusions.

En effet, en fonction de ce qui est défini dans la proposition qui vous est faite, le reste à charge peut être parfois conséquent. Il est souvent plus intéressant de payer un peu plus tous les mois pour bénéficier d’une meilleure prise en charge plutôt que de devoir avancer de l’argent au moment d’un sinistre.

C’est en jouant sur les plafonds des garanties, les franchises et les exclusions que certains professionnels parviennent à considérablement baisser leur tarif. Le moins cher n’est alors pas toujours le plus intéressant.

Pour citer quelques exemples, si vous avez des problèmes de dégâts des eaux, il vous faudra contrôler que les frais de recherche de fuite sont inclus dans la proposition qui vous a été faite.

De même si vous habitez dans une région propice aux orages, il vous faudra penser à couvrir vos équipements contre les dommages électriques.
Si vous disposez d’une véranda dans votre maison, une garantie bris de glace sera dans ce cas indispensable.