Facture d’énergie : des dépenses faciles à maîtriser
La facture d’énergie, très logiquement, est souvent au cœur de nos préoccupations. Souvent, sans que l’on puisse déceler les causes, elle a tendance à s’envoler et atteindre des proportions problématiques. Le sujet est en effet d’importance, car on estime que la facture énergétique moyenne des Français représente environ 8,5% de leur budget.
Fort heureusement, nous ne sommes pas sans solution face aux coûts de chauffage. Qu’il s’agisse de décisions structurelles (isolation de l’habitation, choix de l’énergie) ou de petits gestes du quotidien, les solutions existent pour maîtriser nos dépenses en la matière. A titre d’exemple, une facture d’énergie corrélée à l’utilisation de radiateurs à inertie Rothelec est forcément minimisée ! Voici qui devrait vous aider à y voir plus clair.
Plan de l’article
L’isolation, un paramètre incontournable
On ne le répètera jamais assez : la facture d’énergie est intimement liée à la qualité de l’isolation de la maison ou de l’appartement. Il faut savoir, en effet, que le chauffage représente quasiment 70% de nos dépenses énergétiques globales. Or, si le logement est une véritable passoire qui invite les courants d’air du sol au plafond, rien n’y changera : même le moyen de chauffage le plus élaboré et efficace aura des performances limitées.
Il faut dès lors être particulièrement attentif aux déperditions qui peuvent survenir à certains endroits clés : le toit, les fenêtres, les murs… Naturellement, refaire intégralement son isolation n’est pas anodin et s’avère coûteux. Relativisons toutefois cet état de fait :
- Sur du long terme, la dépense est largement amortie puisqu’elle permet par la suite de moins dépenser en matière de chauffage ;
- En cas de revente, un mauvais diagnostic énergétique effraie les acheteurs potentiels. Un bien qui obtient une mauvaise note en la matière perd en fonction de sa localisation entre 3 et 9% de sa valeur. Un chiffre qui peut monter jusqu’à 18% pour une maison ;
- Il existe des aides pour aider les personnes à revoir l’isolation de leur logement. Lisez à ce titre notre article consacré à l’isolation thermique à 1 €.
Facture d’énergie : des économies au quotidien
En matière de chauffage, nous ne sommes pas condamnés à assister impuissants à la hausse de nos dépenses. Par définition, la facture énergétique peut être réduite, et cela tient parfois à peu de choses, au travers de bonnes pratiques faciles à mettre en place.
Diminuer la température
Cela sonne comme une évidence, mais à moins d’être un expert en matière de calcul de facture énergétique, on ne connaît pas réellement l’impact de ce geste. On estime en effet qu’une baisse globale d’un seul degré dans l’ensemble du foyer fait diminuer la facture de chauffage de 7% !
Or, nous avons souvent tendance à surchauffer certaines pièces de la maison. Selon l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise Énergétique (ADEME), voici les températures recommandées aux divers endroits du foyer :
- De 19 à 21° dans les pièces de vie, comme le salon ou la salle à manger ;
- 23° dans la salle de bain ;
- 17 degré dans la chambre (la température idéale pour avoir envie de se blottir sous une bonne couette !) ou dans les lieux de passage (entrée, couloirs, buanderie…)
Naturellement, ces indications concernent les pièces que nous utilisons. Il est par exemple indiqué de baisser la température de la salle de bain de quelques degrés durant la journée.
L’enjeu des fenêtres et des portes
Ces deux éléments sont en grande partie responsables des diverses déperditions d’énergie. Il est facile et peu coûteux, en ce qui concerne les fenêtres, d’investir dans de nouveaux joints d’étanchéité. Installer un double vitrage est plus onéreux mais très efficace si la pose est correctement réalisée.
Pour les portes, la pose d’un boudin à la base de celles-ci a depuis longtemps fait ses preuves : un coût minimal pour une efficacité certaine !
En cas d’absence
Si vous partez le temps d’un week-end, d’une semaine ou plus, il convient naturellement de baisser (mais pas d’éteindre) votre chauffage. La position hors gel représente également une excellente alternative.
Lors de votre retour, ne commettez pas l’erreur qui consiste à pousser au maximum le chauffage : cela n’est d’aucune utilité (le logement ne retrouve pas plus rapidement sa température idéale) et se révèle particulièrement énergivore.
Penser aux volets !
Aux moments de l’année où la température se refroidit, fermez vos volets à la tombée de la nuit : ils constituent un rempart supplémentaire contre le froid et les courants d’air. En journée, vous pouvez également procéder de la sorte, mais uniquement pour les pièces non exposées au soleil.
Aérer la maison… à la bonne heure !
Même en hiver, il ne faut pas rechigner, pour des raisons d’hygiène, à aérer son logement. Quelques minutes suffisent pour renouveler l’air ambiant et ne laissent pas aux murs le temps de se refroidir. L’idéal est d’ouvrir les fenêtres aux alentours de midi, quand la température de la journée est généralement à son paroxysme.
Cuisiner au four
Cela peut prêter à sourire, mais entre plusieurs modes de cuisson, autant privilégier le four : celui-ci, grâce à son inertie, réchauffe la cuisine non seulement durant la cuisson, mais également après qu’il a été éteint.
Le choix des radiateurs à inertie
Dans l’inconscient collectif, l’utilisation de radiateurs électriques pour se chauffer a longtemps été synonyme de facture énergétique très importante. Si cela était vrai dans les années 70 ou au tout début des années 80, il ne faut surtout pas mésestimer les avancées technologiques dont a bénéficié le secteur ces derniers temps.
Aujourd’hui, un radiateur à inertie cumule énormément d’avantages. Il est en effet facile à installer, facile à utiliser, et il est éligible à certaines aides si la pose est réalisée par un professionnel certifié.
Son fonctionnement repose sur le fait que la chaleur se diffuse soit par le fluide contenu dans l’appareil, soit par le matériau dans lequel il est fabriqué (la fonte ou la céramique par exemple).
Comme son nom le laisse supposer, il continue à émettre de la chaleur même quand sa résistance a cessé de fonctionner.
Des appareils aux multiples fonctionnalités
Les radiateurs à inertie dernier cri possèdent de multiples fonctions, qui tendent vers un double objectif : assurer un confort d’utilisation optimal et réduire les dépenses. Pour rappel, en 2017, la facture énergétique moyenne d’un ménage, pour le seul chauffage, s’élevait à 1683€.
Ces appareils intelligents sont ainsi totalement programmables, y compris à distance. Équipés de détecteurs, ils sont capables de déceler une présence dans le foyer ou si une fenêtre a été laissée ouverte, pour s’adapter en conséquence.
Par exemple, si, en cas d’imprévu, votre retour de vacances est décalé d’une journée ou deux, il est facile, via un smartphone ou une tablette, de retarder le réchauffement de l’habitation. Plus clairement, vous ne consommez que ce dont vous avez réellement besoin.
Cette installation, conjuguée aux conseils mentionnés un peu plus tôt, devrait vous permettre de réaliser de substantielles économies de chauffage.