6 solutions pour améliorer un site web
Dans n’importe quel secteur d’activité, la présence digitale est un levier incontournable pour augmenter son chiffre d’affaires et rentabiliser un projet. Pour réussir à percer sur le web, un site doit répondre à différents critères relatifs aux conditions de visibilité en ligne, avoir un design ergonomique pour ses visiteurs et présenter des contenus engageants.
Plan de l’article
Acheter un meilleur nom de domaine
Dans l’objectif d’améliorer son site, il est primordial d’analyser le nom de domaine (NDD). Celui-ci doit en effet correspondre à l’activité, à la marque ou au nom de l’entreprise tout en étant pratique. Il est alors recommandé de procéder à l’achat d’un nom de domaine pour un site web déjà existant si la société a par exemple connu des changements d’activités ou un changement de nom. Le choix à faire repose sur les aspects pratiques et marketings du nouveau NDD, en se basant autour de la marque ou de l’activité de l’entreprise.
La règle principale à appliquer est d’opter pour un terme facile à mémoriser. Cela permet aux potentiels visiteurs d’atterrir directement sur le site et de se souvenir de la marque. Faute de disponibilité de certains NDD, les entreprises ont tendance à choisir le même terme, mais dans une autre langue. C’est une bonne idée dans la mesure où le terme choisi est facile à retenir.
Passer au HTTPS
Il s’agit ici de passer du HTTP (HyperText Transfer Protocol) au HTTPS (HyperText Transfer Protocol Secure), afin de mieux sécuriser son site. Pour ce faire, il faut procéder à l’achat d’un certificat SSL, dont le rôle est de sécuriser la connexion entre le navigateur et le serveur web. Une fois le certificat installé, la barre de l’URL présentera un petit cadenas verrouillé.
Le passage au HTTPS fiabilise un site et forme un premier moyen de susciter la confiance des internautes ciblés. D’ailleurs, les sites en HTTP comportent la mention « non sécurisé », mettant en garde les visiteurs.
Le HTTPS permet également d’améliorer sa réputation aux yeux des moteurs de recherche. Google prend en effet en compte l’existence d’un SSL parmi ses critères de référencement.
Améliorer la vitesse de chargement du site
La vitesse de chargement de chaque page est aussi un point à travailler puisque la lenteur favorise le taux de rebond (taux de visiteurs quittant un site). Sur l’année 2018, Google a affirmé que 53 % des visiteurs quittent les pages lorsque celles-ci prennent plus de 3 secondes à se charger.
La lenteur du chargement de la page peut provenir de l’hébergeur, d’où la raison de choisir un hébergeur de qualité avec une bonne réputation. Cela peut aussi être dû à la lourdeur de certains contenus. Pour y remédier, la compression des images, afin qu’elles soient réduites à environ 200 ko est une option. Si besoin est, seule la bannière du site peut avoir un poids plus élevé (supérieur à 500 ko). On peut également penser à la suppression de la plupart des animations des contenus en s’assurant toutefois que l’absence de ces effets ne nuit pas au design général.
Afin d’optimiser cette vitesse de chargement, il est aussi recommandé de mettre en place un système de cache internet. Cette technique consiste à mémoriser les pages déjà chargées, afin qu’elles ne prennent que le minimum de temps de chargement lorsque les visiteurs y reviennent.
Avoir un site responsive design
Un site est dit responsive lorsqu’il s’affiche de différentes manières en fonction du support de navigation de l’internaute. Les contenus restent ainsi bien lisibles et sont esthétiquement organisés aussi bien sur un ordinateur que sur un smartphone ou sur une tablette.
La plupart des internautes se servent aujourd’hui d’un appareil mobile pour naviguer sur internet et réaliser leurs achats en ligne. En l’absence de ce caractère responsive, le visiteur est obligé d’agrandir son écran, afin de pouvoir bien visualiser les contenus. Cet inconfort favorise le taux de rebond, car l’internaute va naturellement préférer rechercher ses informations ailleurs.
L’éditeur ou le CMS utilisé lors de la création du site contient généralement une option permettant différents types d’affichage en fonction du support. Il est alors possible de mettre en place des tailles de polices et d’images variées. Certains contenus peuvent même ne pas apparaître ou être remplacés lorsque l’internaute surfe depuis un appareil mobile.
Au cas où le thème utilisé lors de la conception des pages est personnalisé, il suffit d’incorporer le design responsive dans le code du site.
Travailler l’expérience utilisateur ou l’UX
Proposer un UX de qualité aux visiteurs consiste à leur offrir confort et praticité durant leur navigation. Afin d’optimiser l’expérience utilisateur, il est nécessaire d’avoir un bon design avec des couleurs harmonisées et des contenus bien aérés. Cela conditionne le confort visuel du visiteur. Dans cette même optique, il faut que les polices aient une taille normalisée, selon le support utilisé par chaque internaute (ordinateur, smartphone ou tablette).
En plus de l’esthétique des pages, il est aussi recommandé de travailler l’aspect pratique. Lorsque le visiteur arrive sur le site, il doit savoir comment trouver précisément une information. La mise en place de différentes pages catégorie et la disposition d’un moteur de recherche peuvent, dans ce cas, vivement lui servir. Il est conseillé de procéder à une analyse régulière des comportements des visiteurs, afin d’affiner à chaque fois la qualité de l’UX.
Optimiser son site pour le référencement
Rien ne sert d’avoir un site, aussi performant soit-il, s’il n’obtient aucune visite. C’est pour cette raison qu’il est important de le référencer. Il existe deux types de référencement :
- le référencement naturel (SEO),
- le référencement payant (SEA).
Le SEO rassemble toutes les techniques permettant d’apporter du trafic naturel sur un site. Le travail se repose principalement sur trois piliers : l’expérience utilisateur, les contenus et la réputation du site grâce aux backlinks. Le SEO est une technique de référencement fiable et pérenne à condition de réaliser une veille continuelle. L’inconvénient est qu’il met du temps à fructifier, et dépasser ses concurrents peut s’avérer extrêmement difficile.
Le SEA, quant à lui, est une technique payante. Il requiert simplement un bon choix de mots-clés sur lesquels se positionner. Alors qu’il permet un résultat immédiat, le SEA n’est pas efficace pour une visibilité sur le long terme.