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Sanctions russes : le TAS refuse de les suspendre

Alors que Vladimir Poutine ne pensait faire qu’une bouchée du sol ukrainien, la guerre continue de faire rage un mois après. Le peuple ukrainien, valeureux et patriote, défend son territoire bec et ongles du mieux qu’il peut face au géant moskovite. Les alliés de l’Ukraine et quasiment tous les pays du monde se liguent contre cette invasion illégale et cette violation de territoire. Les sanctions internationales sont surtout financières, mais pas que.

Les sanctions sportives de l’UEFA

Les clubs de foot et la sélection russe font également les frais des ambitions démesurées de leur président Vladimir Poutine. En effet, l’UEFA a suspendu toutes les représentations footballistiques internationales du moindre joueur russe et de leurs associations sportives liées au football. L’instance européenne du ballon a même été suivie dans sa démarche par sa grande sœur internationale : la FIFA.

Les barrages pour les qualifications de la prochaine coupe du monde au Qatar, en décembre 2022, leur ont été refusés, qualifiant d’office la Pologne, leur adversaire de base. Un manque à gagner pour les clubs et la sélection qui sera dur à combler, ou peut-être en trouvant le bon broker !

Un refus catégorique

La FUR, la Fédération russe de football, a fait appel de cette décision auprès de l’UEFA. Malgré tout, le refus est maintenu et l’instance européenne du sport le plus populaire du monde fait la sourde oreille. La mesure discriminatoire avancée par la FUR auprès du TAS, le Tribunal Arbitral du Sport, n’a pas été entendu et c’est le statu quo qui a été décidé. La sélection féminine de football russe a elle-même été privée de l’euro qui doit se dérouler en Angleterre en juillet, et le Spartak Moscou est exclu de l’Europa League avant même les 8ᵉ de finale. Un peu partout dans le monde, les instances du sport s’indignent du sort réservé aux Ukrainiens, et des personnalités en font aussi les frais.

Les proches de Poutine à la peine

Si les associations sportives russes sont visées, certaines détenues par des Russes le sont tout autant. Le club de football de Chelsea, situé à Londres, est pris dans ce tourbillon russe à causse des affinités au président russe de son riche propriétaire : Roman Abramovitch. Un temps annoncé à la vente, les avoir de l’oligarque russe ont été gelé et la cession suspendue jusqu’à nouvel ordre. On parle également de sanctions sportives comme un retrait de 9 points en championnat de Premier League.

Les revenus du club ne seraient dus qu’à la distribution des droits télés et sa masse salariale mensuelle, estimé à environ 40 millions d’euros, serait jugée compliquée à verser. Certains joueurs auraient même déjà contacté leurs avocats en vue d’un non-paiement lors du prochain versement.

Une amitié à double tranchant

Une chose est sûre, connaitre des gens haut placés peut être bénéfique, à conditions qu’ils le restent ou qu’ils soient dans les petits papiers des autorités internationales. Le milliardaire russe Roman Abramovitch paie également les frais de cette amitié avec son président Vladimir Poutine par une interdiction de fouler le sol britannique jusqu’à nouvel ordre.