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Qui est la femme de Maxime Le Forestier

Obligé de comparaître parce qu’il est chanteur, sa discrétion ne l’empêche pas d’être l’une des références de la chanson française. Maxime Le Forestier et sa tournée Paraître et ne être seront à Tours en avril 2020.

Un réfugié révolutionnaire tranquille à Loir-et-Cher. (Photo DR) C’ est le genre de gars que tu ne peux pas imaginer en colère. On le verrait (il est possible, soit dit en passant) au marché de Vendôme (Loir-et-Cher) remplir son fourre-tout, souriant aux passants et reprenant son vélo (on imagine) pour rentrer chez lui, à Périgny, pas très loin, dans son ancien moulin. Il entend le ruisseau qui coule lentement, les oiseaux, et non le téléphone (il ne passe pas). Silence, on vous le dit.

Un gentleman qui sort sa guitare pour chanter Brassens, un autre père tranquille. Ou pour travailler ses propres chansons. Calmement. Calmement.

La Révolte tranquille

Oui, mais tu n’as pas à compter sur les apparences. Il n’est pas nécessaire de parler à voix haute. Il y a des mots qui portent, et si nous prenons le contrôle de la discographie du gentleman,nous avons vite compris. Maxime Le Forestier est une révolte tranquille. Comme Brassens.

Et ce n’est pas aujourd’hui. S’il a l’air sage, il n’oublie certainement pas qu’il était un enfant terrible, viré du lycée comme il le sera avec sa compagnie pendant le service militaire. Militaire ? Oui, il a écrit Parachutiste, et si la musique était calme, les paroles rappelaient The Deserter et, hélas, parlent encore aujourd’hui : « Vous savez qu’il n’y a que deux débutants ici : /Les bonnes personnes et les terroristes, /Parachutiste ».

Donc Maxime Le ForestierMaxime Le Forestier tourne avec « apparaissant et ne pas être ». (Photo Magda Lates) n’est pas si calme. Au fait, quand il a atterri dans la maison bleue de San Francisco, 3841 18e Rue, dans le quartier de Castro (sans parler d’un mot d’anglais, qui n’a pas dû faire droit), l’endroit n’était pas vraiment un Airbnb. On y a fumé et on l’a bu là. Maxim avait la grande barbe et tignasse de l’époque, beatnik pur jus : « J’ai vu trèsdes choses étranges. Je me souviens avoir vu Allen Ginsberg (1) déguisé en femme lire des poèmes tout en s’accompagnant sur le violoncelle. Ça m’a frappé ! » (L’Express)

Un peu d’acidité dans la douceur

La maison est toujours penchée contre la colline, elle a dû être repeinte en bleu parce qu’elle était devenue verte et ses habitants sont gentiment bourgeois. Mais Maxime n’a pas changé dans sa tête. S’il ne roule plus à cause de son hypothèse de sept, il a toujours un poing serré.

Son dernier album, dont la tournée prend le nom, Pour paraître ou ne pas être, ne se baigne pas dans l’eau de rose : « … à la fin des mots, il continue à observer le monde avec un mélange de distance et d’ironie. Mien de rien, son disque montre l’asphyxie d’une nature dans la souffrance, le souci vain de l’image (Paraître), le bavardage lourd des réseaux (Les Rounds dans l’air), les craintes d’une France dégoûtée, habilement dépeinte dans la Vieille Dame. » (Télérama)

Maxime leForestier viendra en tant que voisin chanter à Tours en avril 2020. Étendez votre oreille, ses mots ont une douceur acide.

Irwin Allen Ginsberg (3 juin 1926 à Newark – 5 avril 1997 à New York) est un poète américain, membre fondateur de la Beat Generation, du mouvement hippie et de la contre-culture américaine. Ses positions homosexuelles, pacifistes et bouddhistes lui ont valu des conflits fréquents avec la loi. Son travail, scandaleux dans les années 1960, a été récompensé dans les années 1970. (Wikipédia)

Palais des congrès Vinci de Tours, mercredi 29 avril 2020 à 20:30 Réservez en Touraine avec Entrée du Public ICI … et pour réserver ailleurs en France, It’shere

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