Immo

Logement le plus cher du monde : découvrez le palmarès des 10 villes les plus onéreuses !

En 2025, le prix moyen du mètre carré dépasse 120 000 euros dans certains quartiers résidentiels internationaux. Depuis cinq ans, l’écart entre le pouvoir d’achat local et le coût d’acquisition d’un bien immobilier s’est creusé dans les grandes métropoles, accentuant la pression sur les ménages urbains. Des disparités notables persistent selon les continents, malgré une tendance globale à la hausse.Certaines capitales affichent des records inédits, portés par la demande étrangère, les investissements institutionnels ou des politiques foncières restrictives. Ce classement met en lumière les dix villes où l’accès à la propriété atteint des sommets rarement égalés dans l’histoire du marché immobilier.

Pourquoi certaines villes affichent-elles des prix immobiliers record en 2025 ?

Si Hong Kong, Singapour, Zurich ou Paris dominent le classement cette année, ce n’est pas un hasard. Plusieurs ressorts bien réels alimentent l’explosion des prix immobiliers en 2025. Le manque d’espace, omniprésent dans ces métropoles compactes, pèse lourd : la pression foncière ne faiblit pas alors que l’offre reste contenue. À cela s’ajoute la présence de capitaux venus d’ailleurs, attirés par le prestige, la stabilité ou l’espoir de rendements élevés, ce qui attise encore la flambée des prix.

La capacité des politiques locales à freiner la création de nouveaux logements ou à préserver certains quartiers historiques limite encore plus l’accès à la propriété. Après des années de crédits bon marché, le marché a, de longue date, pris de la vitesse et refuse de ralentir. S’y ajoutent le poids économique et culturel de ces villes, qui jouent toutes dans la cour des grands à l’international.

Pour mieux comprendre comment certaines villes battent tous les records, voici les facteurs concrets qui pèsent dans la balance :

  • Hong Kong : densité extrême, contrôle strict du foncier, fortes arrivées de capitaux venus d’Asie.
  • Singapour : politique publique proactive sur le foncier, fiscalité favorable, position de carrefour pour l’Asie du Sud-Est.
  • Zurich et Paris : solidité économique, rayonnement culturel, ouverture internationale.

Cette flambée des prix ne comble pas la distance croissante entre résidents et nouveaux arrivants. Les ménages locaux voient leur capacité à acheter fondre alors que les acquéreurs disposant d’un capital élevé orientent largement le marché. Année après année, ce scénario propulse le prix logement à des niveaux jamais atteints dans ces plus villes du globe.

Le palmarès 2025 des 10 villes où acheter un logement coûte le plus cher

En 2025, le classement mondial des villes les plus onéreuses confirme l’ascendant de quelques mastodontes de l’immobilier. Hong Kong reste numéro un, le mètre carré y tutoyant des sommets inédits, alimenté par la rareté et la pression de la demande. Dans ce type d’environnement, aucune surprise à voir Singapour en deuxième position : stabilité économique à toute épreuve et environnement fiscal redoutablement efficace tirent les prix toujours plus haut. Le podium est complété par Zurich, où le franc suisse et la maîtrise du marché font figure de valeur refuge.

Voici le top dix des villes qui, en 2025, placent la barre d’accès à la propriété le plus haut :

  • Hong Kong
  • Singapour
  • Zurich
  • Genève
  • Bâle
  • Berne
  • New York
  • Londres
  • Nassau
  • Los Angeles

La Suisse aligne trois villes en haut du tableau, révélant la puissance financière du pays et le manque de logements disponibles. Aux États-Unis, New York et Los Angeles illustrent la vitalité, souvent exubérante, du marché, tandis que Londres défend encore son statut européen. Nassau, la capitale des Bahamas, gagne du terrain grâce à son attrait fiscal et l’intérêt d’acheteurs internationaux toujours plus nombreux.

Comparatif des prix : quelles différences entre ces métropoles et le reste du monde ?

L’écart entre les prix immobiliers des villes du palmarès et ceux des autres grandes agglomérations s’élargit nettement. À Hong Kong, il faut compter autour de 25 000 euros le mètre carré pour décrocher une adresse, un seuil qui laisse Paris ou Tokyo loin derrière. Singapour et Zurich boxent dans la même catégorie, tirant le haut du classement avec plus de 20 000 euros le mètre carré au cœur de leurs centres-villes. Terrain limité, concurrence internationale, appétit sans relâche : la recette est implacable.

Pour une perspective plus concrète, Paris reste souvent dans la course parmi les villes les plus chères d’Europe, mais ses meilleurs quartiers plafonnent autour de 13 000 euros le mètre carré. Londres, New York ou Los Angeles proposent des prix oscillant entre 12 000 et 17 000 euros suivant les adresses. Certaines localités françaises comme Saint-Jean-Cap-Ferrat, Saint-Tropez ou Val d’Isère frôlent aussi des sommets records, mais sur des créneaux hautement exclusifs.

Pour mieux mesurer ces écarts impressionnants, voici quelques données parlantes :

  • Hong Kong : près de 25 000 €/m²
  • Singapour et Zurich : plus de 20 000 €/m²
  • Paris : environ 13 000 €/m²
  • Londres, New York : jusqu’à 17 000 €/m²

Le coût de la vie y poursuit sa course, élargissant à chaque cycle de marché le fossé avec les villes secondaires. Ce panorama dessine des villes-frontières où densité, rareté et compétition transforment l’accès à la propriété en un objectif de plus en plus lointain pour la majorité.

Salon moderne avec vue urbaine et lumière naturelle

Ce que révèle ce classement sur l’évolution du marché immobilier international

Le classement 2025 des villes où le logement atteint des sommets ne se limite pas à un nouveau bond des prix. Il met en lumière les mécanismes qui redéfinissent le marché immobilier international. De Hong Kong à New York, ces centres urbains font converger capitaux, mobilité et ambitions économiques. Leur foncier sous tension et la financiarisation de l’habitat installent l’immobilier comme refuge privilégié des investisseurs, bien au-delà du besoin de se loger.

L’intensité des variations de marché et un afflux continu de capitaux amplifient la bataille pour chaque mètre carré. Les grands opérateurs, fonds souverains, sociétés d’investissement internationales, rythment et accélèrent la dynamique. Résultat, la logique de rendement prend souvent le pas sur celle de l’habitat quotidien, même dans les villes les plus emblématiques comme Paris ou Londres.

Des études récentes, issues notamment de Mercer ou de Numbeo, signalent l’émergence durable de nouveaux pôles sur la carte mondiale : Genève, Bâle et Berne en Suisse, Nassau aux Bahamas. La montée en puissance de davantage de profils urbains, mégapoles rayonnantes ou cités plus discrètes, illustre l’ampleur d’un phénomène sans retour. Le coût de la vie et la réalité du marché résidentiel redessinent aujourd’hui la carte des possibles, là où l’adresse devient un privilège réservé, véritable ligne de fracture au cœur des métropoles mondialisées.