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Les démarches administratives essentielles à effectuer après un décès

Personne ne prépare son agenda pour traverser la tempête administrative qu’engendre la perte d’un proche. Pourtant, chaque formalité compte, et avance pas à pas permet de remettre un peu d’ordre dans le chaos. Ce guide vous détaille précisément les étapes à suivre pour régulariser la situation juridique et financière du défunt, sans détour.

Constatation et déclaration du décès

L’annonce du décès à un professionnel de santé constitue le point de départ. À domicile, il faut appeler un médecin pour établir le certificat de décès, document pivot pour toutes les démarches suivantes. Si le décès a lieu à l’hôpital ou en maison de retraite, l’établissement s’en occupe généralement.

Dans les 24 heures, la mairie de la commune où est survenu le décès doit en être informée. Cette formalité peut être prise en charge par un proche ou une entreprise de pompes funèbres mandatée. Lors de la déclaration, on présente le certificat de décès et une pièce d’identité du défunt. La mairie remet alors l’acte de décès, sésame incontournable pour la suite.

Organisation des obsèques


L’acte de décès en main, c’est le moment d’organiser les funérailles. Cette étape, souvent chargée d’émotion, demande aussi de la méthode :

L’entreprise de pompes funèbres

Confier l’organisation des obsèques à des professionnels, comme ceux proposés sur georgesetfils.be, aide à alléger la charge. Le choix de l’entreprise doit respecter autant que possible les souhaits exprimés par le défunt : contrat obsèques, préférences notées noir sur blanc ou confiées à un proche. Solliciter plusieurs devis permet de comparer les services et les tarifs, pour garder la main sur ce moment particulier.

Respecter les volontés du défunt

Crémation, inhumation, cérémonie religieuse ou laïque : si le défunt avait laissé des consignes, il convient de s’y tenir. Sans indication, la décision revient aux proches qui doivent trouver le juste équilibre entre respect et réalité.

Obtenir les autorisations nécessaires

Certains choix impliquent des autorisations administratives, que ce soit pour un transfert de corps, une inhumation ou une crémation. Le plus souvent, l’entreprise de pompes funèbres s’occupe de ces démarches, mais il reste essentiel d’en vérifier le suivi.

Informer les organismes et les tiers

Prévenir les bonnes structures rapidement évite bien des complications ultérieures. Voici les principaux acteurs à contacter :

L’employeur et les établissements financiers

L’employeur du défunt doit être informé dès que possible, tout comme les banques, compagnies d’assurances et autres établissements financiers. L’acte de décès leur est transmis pour actualiser les dossiers, suspendre les accès ou enclencher d’éventuelles garanties.

Contacter les organismes sociaux

Déclarer le décès aux caisses d’allocations (CAF, CPAM, caisses de retraite, etc.) permet de mettre à jour ou d’interrompre les versements. Les aides ou pensions versées au défunt s’arrêtent, et certaines démarches peuvent ouvrir des droits pour les ayants droit.

Notifier les compagnies d’assurances

Les contrats d’assurance (vie, habitation, automobile…) liés au défunt doivent être signalés. En fonction de la situation, il s’agit soit de les résilier, soit de les adapter à la nouvelle donne familiale.

Gérer la succession

Ne pas tarder à aborder la succession limite les complications. Pour cela, il convient de suivre plusieurs étapes incontournables :

  • Faire appel à un notaire : La plupart du temps, l’intervention d’un notaire est nécessaire, surtout si le défunt possédait des biens immobiliers, avait rédigé un testament ou si la valeur de la succession est élevée. Le notaire établit l’acte de notoriété et enclenche le partage des biens.
  • Inventorier les biens et les dettes : Le notaire procède à l’inventaire des avoirs et des dettes. Les héritiers doivent alors décider d’accepter ou non la succession, en tenant compte de la situation patrimoniale et d’éventuelles dettes.
  • Régler les droits de succession : Les héritiers ont des délais précis pour s’acquitter des droits de succession auprès de l’administration fiscale. Le montant dépend du lien de parenté et de la valeur transmise.

Gérer les abonnements et services

Au-delà des grandes démarches, il reste à traiter les contrats du quotidien. Résilier, transférer ou modifier les abonnements (eau, électricité, internet, téléphone…) permet d’éviter des prélèvements inutiles ou des services non utilisés. Les prestataires demandent systématiquement une copie de l’acte de décès pour mettre à jour les contrats.

Pour les assurances ou comptes bancaires, des démarches spécifiques s’imposent parfois pour transférer le contrat ou désigner un nouveau titulaire.

Accompagnement et soutien


La douleur du deuil ne se dissout pas en cochant des cases administratives. Solliciter un accompagnement psychologique, participer à un groupe de parole ou consulter un professionnel du soutien en cas de besoin peut aider à traverser cette période.

Pour les démarches les plus pointues, faire appel à un conseiller juridique ou à une association d’aide aux familles endeuillées permet de ne pas se sentir seul face à la complexité. Ces relais offrent un soutien concret, qu’il s’agisse de relire un document ou de faire face à des administrations parfois opaques.

Affronter les démarches administratives dans un moment aussi éprouvant relève du défi. Pourtant, étape après étape, il est possible de retrouver un peu de clarté. S’entourer et s’appuyer sur l’expérience de professionnels permet d’alléger la charge, pour que la mémoire du défunt ne soit pas ensevelie sous la paperasse. Une fois l’orage passé, chacun retrouve un peu de souffle pour avancer.