L’essentiel à connaître avant une opération de liposuccion
Aspirer la graisse, littéralement : la liposuccion ne fait pas dans la demi-mesure. Cette technique de chirurgie esthétique s’attaque aux surcharges rebelles, là où les régimes abandonnent le combat. Ciblée, rapide, elle concerne le ventre, les cuisses, les bras, le dos, les poignées d’amour, les mollets, les chevilles… et parfois d’autres zones moins attendues. La durée de l’intervention fluctue : entre une demi-heure et trois heures, tout dépend du terrain à « nettoyer ».
Ce qu’il faut savoir avant de pratiquer la liposuccion
Avant d’envisager la lipoaspiration, il faut comprendre ce à quoi on s’engage. Ce geste chirurgical élimine durablement des amas graisseux localisés, mais il ne s’improvise pas sur un coup de tête. Un rendez-vous médical s’impose systématiquement pour faire le point sur la santé générale, les motivations et pour détailler chaque étape du parcours : type d’anesthésie, technique opératoire, déroulement, durée. Cette consultation préalable ne se contourne pas. Elle permet aussi au praticien d’identifier précisément les lipoméries à traiter, autrement dit, les poches de graisse ciblées par l’intervention. Ce moment est aussi l’occasion pour le médecin d’évaluer la tonicité de la peau et le poids du patient.
Mais la liposuccion n’est pas toujours envisageable. Si l’examen révèle une contre-indication, obésité importante, problème médical, ou simplement absence de justification, le spécialiste peut refuser l’opération. La sécurité du patient prime, même face à la tentation d’une silhouette affinée.
L’intervention liposuccion
Le déroulement d’une liposuccion varie selon la zone à traiter, mais l’opération reste en général comprise entre trente minutes et trois heures. Dans la pratique, la plupart des interventions durent entre une et deux heures. Le protocole anesthésique s’adapte au cas de chaque patient : anesthésie locale, générale ou péridurale, choisie après un bilan préopératoire approfondi et en fonction de la surface à traiter.
En règle générale, une prémédication relaxante est administrée une heure avant l’entrée au bloc. Pour une anesthésie générale, l’hospitalisation s’étend sur une journée, parfois jusqu’au lendemain. Cette organisation vise à garantir le meilleur cadre opératoire possible, sans précipitation.
Contrairement à d’autres actes chirurgicaux, la lipoaspiration ne nécessite pas de drain. En revanche, le port d’un vêtement compressif en tissu élastique débute immédiatement après l’opération. Ce dispositif devra rester en place environ trois semaines. Ce geste simple favorise la résorption des bleus et des œdèmes, et permet d’accélérer l’apparition du résultat tant attendu.
La liposuccion n’efface pas les excès d’un seul coup de baguette, mais elle offre une nouvelle donne à celles et ceux qui cherchent à se libérer de certaines rondeurs persistantes. Un nouveau départ, à condition de respecter les règles du jeu, et d’en accepter les contours.