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Les informations essentielles à connaître sur un parquet

Un sol peut transformer une pièce, tout comme il peut la figer dans le banal. Le parquet, loin de n’être qu’un simple habillage, s’impose comme un choix affirmé pour ceux qui veulent donner du caractère à leur intérieur. Qu’il soit massif ou stratifié, ce revêtement ne laisse personne indifférent. Sa palette de couleurs, sa chaleur, son authenticité : tout concourt à en faire un allié des ambiances soignées, quels que soient les espaces concernés, de la cuisine à la salle de bains en passant par le salon. Mais avant de se lancer, encore faut-il comprendre ce qui distingue chaque type de parquet, et ce qu’ils impliquent vraiment au quotidien.

Les différentes catégories de parquets

Si vous hésitez entre le parquet et le carrelage, sachez que la réponse ne se réduit jamais à une histoire de goût. Le bois offre une vaste diversité, et parmi les grandes familles de parquets, il se dessine trois univers bien distincts :

  • Le parquet massif, cher au cœur des puristes du bois
  • Le parquet contrecollé, joueur d’équilibre entre solidité et accessibilité
  • Le parquet stratifié, champion du look à prix ajusté

À chaque catégorie ses points forts, mais aussi des contraintes dont il faut avoir conscience avant de se décider.

Parquet contrecollé

Un parquet contrecollé, c’est la rencontre entre plusieurs couches de bois collées les unes sur les autres, et la plus précieuse reste la couche d’usure en surface, parfois fine, jusqu’à 6 mm, pas plus. C’est elle qui acceptera un futur ponçage et donnera sa durée de vie à l’ensemble. Les couches inférieures, moins nobles, peuvent avec le temps se séparer ou dégager certaines substances indésirables dans l’air, comme des COV. Pour éviter les mauvaises surprises, l’étiquette A ou A+ reste un repère fiable lors de l’achat.

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Parquet massif

Le massif incarne le bois dans sa version la plus brute. Un seul bois, une seule pièce. Cette authenticité confère une allure indémodable, avec une capacité à résister à la vie, aux passages répétés, voire aux déménagements les plus vigoureux. Sa longévité fait rêver ceux qui veulent investir dans un pisoir solide autant que chaleureux. À l’œil comme au toucher, impossible de se tromper sur le ressenti : marcher sur du bois massif, c’est une expérience en soi.

Parquet stratifié

Ici, la ruse est permise par la technologie : sous une fine couche de décor imitation bois, on trouve un matériau composite constitué de particules de bois et de résine. Le résultat imite parfois à la perfection les essences naturelles pour une facture bien plus douce. Les parquets stratifiés séduisent par la variété des finitions et des effets proposés, et s’adaptent facilement à tous les budgets. Reste que la rénovation ne fait pas partie de leurs atouts : une fois usé, le remplacement s’impose.

Les avantages d’utiliser des parquets pour un revêtement

Derrière l’élégance indéniable du parquet, s’ajoutent d’autres qualités : le confort thermique, l’amélioration de l’acoustique, la facilité à intégrer ce revêtement dans des ambiances modernes ou classiques. Un sol en bois traverse les années avec style ; parfois il gagne même en caractère au fil des micro-rayures. Les parquets massifs ou contrecollés bien entretenus peuvent être poncés pour retrouver une jeunesse éclatante, ce qui reste rare parmi les autres revêtements.

Le choix du modèle influe directement sur la robustesse : dans des lieux très fréquentés comme des salles de sport, ou des maisons familiales, le parquet, massif en particulier, prouve sa capacité à encaisser les mètres parcourus chaque jour. Il a aussi cet atout d’augmenter la valeur d’un bien lors d’une mise en vente, là où un sol plus ordinaire ne suscitera pas la même émotion chez les acheteurs.

Faire correspondre ses attentes et son usage quotidien à la classe d’emploi du parquet évite les déceptions. Pour une pièce de passage modéré, une finition standard suffit. Dans un couloir, une salle à manger ou une entrée, mieux vaut viser des équipements adaptés aux usages intensifs.

Les inconvénients du parquet

Le revers de la médaille existe : un parquet exposé à la lumière directe finit par pâlir. L’entretien ne se néglige pas ; le budget d’une rénovation sur du bois noble n’est pas comparable à celui d’un sol basique. La moindre rayure profonde, le choc qui marque, peuvent impliquer des réparations complexes ou devoir remplacer des lames entières, surtout avec certains types de pose.

L’humidité reste l’ennemi du bois. Dans une salle de bains mal ventilée, le parquet gonfle, vrille, se désolidarise. Les stratifiés premier prix en particulier montrent vite leurs limites s’ils sont confrontés à des projections d’eau répétées. Même lors de la pose, les variations hygrométriques obligent à solliciter un vrai professionnel, au risque de voir le bois se rétracter ou gondoler.

Avant de poser la première latte, un choix s’opère toujours entre chaleur d’une matière vivante et entretien régulier. Reste cette évidence : le parquet dit quelque chose de l’esprit d’une maison. Il vit, il vieillit. Il impose, à chaque passage, de se souvenir que beauté rime parfois avec exigences, mais que cette authenticité-là, aucun carrelage ne l’imitera jamais tout à fait.