Comprendre le taux de conversion LPP
Lorsque la date de départ en retraite arrive, il est tout à fait normal pour tous les futurs retraités de la préparer. En Suisse, il y a ce qu’on appelle le taux de conversion qui détermine combien ceux-ci vont toucher pour leur retraite à la suite de leurs nombreuses années de dur labeur. Découvrez dans cet article ce qu’est le taux de conversion et en quoi influence-t-il le 2e pilier en Suisse.
Plan de l’article
Qu’est-ce que le taux de conversion ?
Le taux de conversion est le facteur qui va déterminer la rente annuelle que touchera un retraité après la conversion de son capital épargné et rémunéré. On appelle aussi ce dernier l’avoir de vieillesse. Notons que cette rente sera attribuée au retraité jusqu’à la fin de ses jours. Elle est garantie à vie.
Les facteurs qui déterminent le taux de conversion
Nombreux sont les facteurs qui déterminent le taux de conversion. Nous allons les voir un à un.
L’espérance de vie en Suisse
C’est un fait connu. En Suisse, l’espérance de vie est très élevée. Et ces dernières, elle l’est encore plus. Par conséquent, le capital épargné et rémunéré doit également augmenter pour que la caisse de prévoyance puisse assurer la retraite de personnes avec autant d’espérance de vie. Ce qui influence grandement le taux de conversion du 2e pilier.
La prestation des survivants
Cette prestation est perçue par le survivant dans le cas où son conjoint est décédé. Elle est prévue et assurée par la LPP sous forme de rente. Le fait qu’une personne est décédée et que son conjoint perçoit une prestation des survivants influence également le taux de conversion LPP.
Le taux d’intérêt technique
Lors du départ à la retraite, le montant que doit percevoir le retraité doit être suffisant. Voilà pourquoi, on applique le taux d’intérêt technique qui est un système de rémunération annuelle du capital épargné. Il prend en compte l’économie ainsi que le marché financier.
À combien est le taux de conversion LPP ?
Les Retraites Populaires répartissent le capital épargné et rémunéré en deux catégories : la part obligatoire et la part sur-obligatoire. La première s’élève à 6,8% tandis que pour la seconde, on estime qu’elle atteindra 4,8% pour les hommes en 2026, et 4,69% pour les femmes. Cette baisse a été perçue depuis 2019.