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Alarme après l’augmentation des accidents dans les ascenseurs : l’importance vitale de la maintenance préventive

Dans de nombreux bâtiments en France, on a un ascenseur. Le saviez-vous ? D’après les données de la Fédération des ascenseurs, le parc d’ascenseurs français est un des plus vieux en Europe. En effet, près d’un quart des ascenseurs français ont plus de 40 ans. Même si on dit que l’ascenseur est un mode de transport sûr, cet âge peut remettre en cause ce côté sécuritaire. Pour y remédier et pour atteindre l’objectif du risque zéro, la maintenance préventive s’impose.

Un point sur les accidents d’ascenseurs en France

En France, ces dernières années, les accidents d’ascenseurs se font plus rares. D’ailleurs, on enregistre en moyenne moins d’un accident mortel par an, ce qui nous permet de dire que c’est quand même un moyen de transport sûr. Cependant, un peu partout sur le territoire français, on entend quand même des accidents d’ascenseurs qui font des blessés.

Si on se réfère aux statistiques de la Fédération des ascenseurs, entre 2008 et 2013, les incidents dans les ascenseurs s’expliquent entre autres par un manque de précision à l’arrêt, un arrêt brusque et un choc à la fermeture des portes. Ce sont là des incidents, mais pour d’autres cas, on peut vraiment parler d’accidents, notamment une chute dans la cage d’ascenseur, dû à la défaillance des systèmes de sécurité ou au dysfonctionnement de l’appareil. 

La loi Robien pour minimiser les risques d’accidents d’ascenseur

Dans les années 2000, la France a connu de nombreux accidents d’ascenseurs et certaines victimes y ont perdu la vie. L’Administration a réagi avec la loi Robien dès 2003. Ce texte souligne l’obligation du contrôle technique des ascenseurs tous les cinq ans. Ce contrôle doit être réalisé par un organisme indépendant.

Comme le parc d’ascenseurs français n’est pas non plus tout jeune, la loi SAE oblige également l’exécution des travaux de mise aux normes. Elle rappelle la mise en place de 17 mesures de sécurité obligatoires.

Quelque part, l’entrée en vigueur de la loi Robien et de la loi SAE ont contribué à réduire les risques d’accidents, mais malheureusement, certains copropriétaires l’ignorent encore. Pour atteindre l’objectif « risque zéro », les copropriétaires doivent alors être impliqués. Ils doivent envisager la mise aux normes et l’entretien des appareils dans leurs bâtiments.

Les avantages de l’entretien des ascenseurs

Tous les copropriétaires des bâtiments où il y a un ascenseur doivent souscrire un contrat d’entretien : c’est une obligation légale. La loi souligne l’obligation d’une visite d’entretien toutes les six semaines, d’un examen semestriel des câbles et d’un entretien annuel axé sur la vérification et la maintenance des différents éléments de l’appareil. Un contrôle technique approfondi doit également être réalisé par un contrôleur technique habilité.

L’entretien de l’ascenseur doit être vu au-delà de cette obligation légale. Une maintenance préventive permet de garantir le bon fonctionnement de l’appareil. Les occupants de l’immeuble pourront ainsi prendre l’ascenseur en toute sérénité, car les risques d’accidents pour un ascenseur bien entretenu sont moindres. Cette maintenance régulière et préventive va également prolonger la durée de vie de l’ascenseur et éviter de lourdes charges de réparations.