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Des professionnels du dessin bénéficient d’une aide pour l’achat d’une machine à nettoyer les pinceaux

Des peintres en bâtiment du bassin Adour-Garonne, qui sont au nombre de 200, ont obtenu une aide pour l’achat d’une machine à nettoyer les pinceaux et les rouleaux. Il s’agit d’un type de matériel d’une grande utilité, mais qui demande une habitude de l’utiliser.

Une machine qui a apporté un grand soulagement aux peintres

Damien Troupel, qui est le dirigeant de SARL Déco Peinture à Mauriac (Cantal), précise que même s’il n’est pas écolo dans l’âme, il vaut mieux faire attention. En effet, ce dernier ne pouvait pas, en 2017, déposer ses pots et résidus de peinture à la déchetterie intercommunale.

C’est ainsi qu’il les confiait, pour leur traitement, à l’agence Chimirec. Après le traitement, le retrait qui se faisait à la tonne pouvait avoir un coût avoisinant les 600 euros. Ces déchets pouvaient enfin être mis dans des caisses qui ont été mises à disposition par l’Agence de l’eau Adour-Garonne.

Une subvention à hauteur de 60% pour l’achat du matériel

Ce type de traitement, qui s’avérait beaucoup trop compliqué pour un artisan peintre, a poussé les professionnels a vouloir se procurer d’une machine à nettoyer les rouleaux et les pinceaux souillés. Ils ont ainsi bénéficié d’une subvention de l’Agence de l’eau à hauteur de 60% pour l’achat du matériel.

Un outil qui a un coût normal dépassant les 600 euros. L’entrepreneur Damien Troupel a bénéficié de cette aide à cause de son engagement dans une filière de traitement de ses déchets. Avant l’arrivée de la machine, les pinceaux étaient nettoyés avec un simple jet d’eau pour la peinture acrylique dans l’évier.

L’usage d’un solvant était nécessaire pour les peintures de type Glycéro.

Des pinceaux qui étaient rarement nettoyés

Damien Troupel a tenu à préciser qu’avant une solution ne soit trouvée, les pinceaux étaient rarement nettoyés. Les peintres s’en débarrassaient une fois arrivés à la fin d’un chantier. Il a même tenu à préciser qu’il n’aimait pas complètement nettoyer dans l’évier. M. Troupel se rappelle des années 1996 quand un ouvrier pouvait conserver un pinceau pour deux ans.

Aujourd’hui, il se rend compte que les pinceaux sont des consommables, comme tout autre outil de travail. Il a aussi tenu à faire le décompte des sommes économisées avec le nettoyage des pinceaux. Damien Troupel estime que lorsqu’un employé reçoit 20 ou 30 pinceaux par mois, et que chaque pinceau coute 5 ou 6 euros, cela peut faire beaucoup d’argent.